En tant que membre fondateur du CERN, la Belgique a beaucoup contribué à la physique des particules expérimentale. Les équipes belges participent aux grandes expériences menées sur l'ensemble des accélérateurs et des collisionneurs du CERN. L'une des contributions les plus marquantes parmi celles faites par Bruxelles a été sa participation à l'expérience Gargamelle, au Synchrotron à protons du CERN, qui a découvert les courants neutres faibles. Le physicien théoricien belge Léon van Hove a été directeur général du CERN, conjointement avec John B. Adams, de 1976 à 1980.

Les scientifiques belges ont contribué à des expériences avec des faisceaux de neutrinos et auprès du collisionneur électron-positon, ainsi qu'à des expériences de physique nucléaire sur les isotopes exotiques à vie brève à ISOLDE. Ils ont également pris part à d'autres expériences, telles que HARP, et à la mise au point de faisceaux bêta, qui pourraient permettre la conception d'usines à neutrinos.

Aujourd'hui, dans le domaine de la recherche à la frontière des hautes énergies, toute l'attention se porte sur l'expérience CMS au Grand collisionneur de hadrons, où les contributions belges vont de la construction du trajectographe au silicium à petits angles à la conception du système de déclenchement pour l'expérience, en passant par l'optimisation des schémas d'analyse. Les physiciens belges ont contribué à toutes les phases de ces projets : la conception de l'expérience, la construction des appareils, la collecte des données et leur analyse.

Depuis 2002, la collaboration des chercheurs en physique des particules théorique et expérimentale a été renforcée par un programme, soutenu par le gouvernement fédéral, appelé « Pôle d'attraction interuniversitaire (PAI) en interactions fondamentales ». Les objectifs de ce programme sont, entre autres, la formation, l'échange d'informations et la communication grand public. La participation de la Belgique à la Grille de calcul mondiale est activement préparée au moyen de nombreuses initiatives régionales et locales.

Pour en savoir plus, les membres de la communauté belge peuvent consulter les pages suivantes, rédigées en anglais, français et néerlandais.